You know ... you know what I noticed? Nobody panics when everything goes according to plan. And this even if the plan is awful. But if I say that, unhappy little mayor will die. Then ... everyone goes crazy! It opens the door to anarchy, it upsets the established order and chaos quickly as total reign. And I announce the chaos ... and you know what he has going for it chaos? It is impartial ...!

Le parc et sa grandeur. Une étendue vaste de verdure où couples et personnes s'adonnent à la contemplation sauvage de la nature primitive et délicate. Là où chants d'oiseaux apaisent les mœurs, émerveillent les plus petits. Ces mêmes gamins qui griment aux barres de leurs attractions favorites. Des sourires partout. Un bonheur à l'état brut, natif de l'incandescence d'une insouciance infinie. Si seulement ils savaient. Eux, ces ignorants aux yeux grands écarquillés face à l'éphémérité. Ils se voilaient de leurs espoirs, de leurs désirs les plus profonds s'aveuglant de cette acide vérité. Ils s'accrochaient à leurs rires et délires pour inspirer la candeur de la réalité. Pauvres idiots. Tellement insouciants, ignorants. Eux qui se persuadaient d'une monde doré, d'une vie où seul restaient les souvenirs éclairés. Loin de se douter que sur ces terres séjournaient bien plus de ténèbres que de lumières. Les contrastes d'un blasphème confronté. Cette fille éloignée, assise sur un banc, cachée dans l'ombre d'un arbre abîmé, elle souriait elle aussi. Elle s'amusait de ces pauvres pantins animés d'une douce animosité. La violence de ses pensées bien plus réels que leurs factices et futiles joies effrontées. Une âme égarée, paumée loin de l'effervescence des foules. Une prisonnière de son esprit. Cloisonnée entre les barreaux de ses espoirs effacés. La douce et jolie Robin ,une adolescente parmi tant d'autres, qui avait plus subit que vécut. Une jeune et tendre blonde au coeur égaré. Perdue au milieu de la violence des réminiscences et des sanglots angoissés. Elle était morte cette fille, écrasée par une puissance qui la surpassait. Un esprit malin qui jugeant de sa médiocrité s'était incrusté en elle, comme une lame dans sa peau aigrie. Elle criait, pleurait, tentait de s'échapper, mais elle était spectatrice de son désarroi, de son effroi. Folle, désespérée et peinée... Robin n'était plus qu'une enveloppe charnelle, un corps dénué d'émotions, une chair en quête de sang et de chaos. Cet esprit contrôlant chacun de ses gestes et mouvements. Ce monstre au sourire cruelle, qui s'amusait de ses peines pour encore plus l’enfoncer.

C'était cette créature qui scrutait les passants joyeusement, qui se délectait divinement de ce bonheur, sachant pertinemment qu'après le calme il y a la tempête. Son seul but; croquer le bonheur de ces pauvres créatures. Dévorer leurs âmes avant de les achever. Cette envie subtile de regouter au goût métallique du sang sur ses mains, de sentir la vie s'écoulait entre ses doigts. Une envie excitante, une exquise sucrerie dans les flots de ses pensées. La nuit allait bientôt tombé, et la voilà assise sur son banc prête à bondir sur le premier passant. Une pauvre victime hasardeuse, qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment . Robin tentait de lutter contre ses idées malsaines, elle essayait vainement de reprendre le contrôle sur ce corps qui n'était plus sien, mais elle était cloisonnée, enfermée dans des tréfonds abandonnés. Crevée du souffle putride et avide de son hôte mesquin. Un esprit malin qui s'amusait avec ses maux, comme des mots tranchants son épiderme creusé. L'adolescente avait ce regard pétillant, cette lumière incandescente dans l'opale de ses prunelles. Son coeur boostait par une adrénaline, qui envoyait à ses maigres muscles le sang fortement. La lune pointait le bout de son nez dans ce ciel nuageux. Et l'impatience se profilait face à cette lugubre envie, face à cette douleur limpide. Les bruits s'estompaient, les regards se fuyaient, les gens s'échappaient face à l'obscurité. Seuls quelques personnes vaillantes séjournaient encore dans l'enclos de verdure. Certains se perdant dans une lecture, d'autres cherchant simplement de l'air frais. La jeune femme se levait enfin, un sourire sadique contrastant avec cet air enfantin sur son visage de porcelaine. Elle guettait furieusement, docilement une opportunité pour se fondre dans l'environnement. Tel un prédateur se camouflant pour attaquer sa proie. Cet instinct primitif doublant la culpabilité. Un homme non loin de là, était écarté du reste du groupe. Seul et isolé. Il semblait perdu, intrigué par la douce brise qui caressait les feuilles des arbres désenchantés. Une parfaite brebis égarée. L'adolescente réfléchissait à comment aborder sa future victime. Une arme dans le bas de son dos. Un couteau aiguisé à souhait. Ce monstre au fond d'elle ne jurant que par le malheur et la violence pure. La mort le fascinait, le cajolait dans une sorte de paradis factice. Une douce libération après des méfaits causés. Des dommages collatéraux. Et juste une envie. Exaucer cette soif limpide ,intrépide, insatiable...   

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Le vent s'engouffrait doucereusement entre ses cheveux emmêlés, alors que le silence s'impatientait d'une douce animosité. Le froid molestant les membres de cette pauvre femme, cette pauvre victime d'un destin désorganisé . Accordé sur les faits du passé. Elle avait les yeux vides, dénués de toute émotion. Elle était simplement creuse, une simple poupée tirait par les fils de son hôte avide. Face à elle, un homme. Un grand brun captivait par un bouquin, plongé entre les mots entremêles. Perdu et inattentif... En soit il semblait assez vulnérable. Il ne verrait rien venir. Simplement, ce monstre ne voulait pas le tuer aisément, non il voulait voir la souffrance s'évadait de son corps, sentir son poux s’accélérer démesurément jusqu'à s'éteindre lentement. Il voulait que la peur le consume, le ravage de l'intérieur et le bouffe. Qu'il perde tous le calme qui l'apaisait en ce moment même. Sentir son sang chaud se déversait sur ses doigts de porcelaine. Toutes ces pensées se déversant sur cette pauvre adolescente, crevant de l'intérieur, spectatrice de ce corps pantelant. Elle n'était qu'un jouet prêt à être jeter , facile à manipuler. Et elle avançait vers sa victime déterminée. Déterminée à perdre le peu d'humanité qui lui restait. Cet homme se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment. Et cette lame dans son dos. Cet arme discrète mais nuisible. Une preuve de son instabilité. Tous semblait s'acclimater à ce meurtre prémédité. Tous sauf cette femme... Oui Robin l'avait vu dans son champ de vision, cette brune observatrice. Encore à présent, elle sentait son regard dans son dos. Comme si cette pauvre idiote n'avait que ça à faire la fixer. Elle compromettait ses plans mais surtout son envie qui la démangeait; Elle devait se débarrasser d'elle, du moins de son regard irrégulier.   

Son plan se fixait doucement ,alors qu'elle s’asseyait à côté de sa proie anodinement. Celui ci ne relevant même pas le regard. A croire que seul son bouquin l’intéressait. La brune continuait de la fixer, mais au fils des secondes, elle s'épuisait s'avouant l'ennui de cette situation. Robin passant pour une ado banale, une simple fille qui cherchait à prendre un bol d'air frais. Mais vite, elle attrapait sa lame discrètement alors que cette dernière se détournait, et elle attaquait le jeune homme sans bruit. Posant son couteau dans le creux de son cou. Si tu bouges ou tu cris je te jure que tu es mort! L'homme restait silencieux, mais déjà la peur l'envahissait, alors qu'elle l'obligeait à se lever. Il coopérait, la suivant loin du champs de vision de la brune. Puis une fois écarté, Robin attacha ces poignets à l'aide d'un t-shirt dans son sac, et elle le bâillonna.