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 Sur le parking, il ne reste que deux jours, mais c'est alors que. [PV Liaminouledruide]

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Coffee Loriquet
Coffee Loriquet



Messages : 31
Date d'inscription : 22/10/2014






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MessageSujet: Sur le parking, il ne reste que deux jours, mais c'est alors que. [PV Liaminouledruide]   Sur le parking, il ne reste que deux jours, mais c'est alors que. [PV Liaminouledruide] EmptyVen 24 Oct - 21:49

[Désolé pour ce post tout bizarre O_ô.]




Chaque jour, il prenait avec soin son traitement. Autant dire, que contrairement à certains malades qui détestaient cela, lui, il s’appliquait soigneusement, à prendre ses médicaments tous les jours. A la même heure, au bon moment. Pour être sûr qu’il n’y aura aucun problème, que rien ne lui arrivera.
Rien ne lui arrivera. Bien sûr, il savait qu’il n’était pas à l’abri du fait que son cerveau, pouvait sans doute partir en vrille, et lui offrir une ou deux hallucinations passagères, d’un imbécile prétendant être lui avant. Mais cela restait léger. Par rapport à ce qui pouvait réellement se passer, sans traitement.
Seulement, ces temps ci, Coffee croulait sous les notes. Beaucoup trop souvent. Il était obligé de courir à gauche à droite pour corriger les devoirs, aller en cours, se reposer à un quelconque lieu pour y boire un peu, et tenter d’éteindre une éventuelle voix qui tenterait vainement de discuter avec lui.
De fait, les heures s’écoulaient, et pourtant, il prenait toujours son traitement. Jusqu’au jour où celui-ci fut vide. Coffee fut persuadé d’avoir le temps d’aller chez le médecin bientôt.
Mais bientôt fut long, et voilà au moins deux semaines qu’il n’avait pas encore eut son rendez-vous, qu’il avait demandé pourtant en urgence. Le médecin lui avait dit « dans deux semaines et trois jours ».
Aussi cela lui faisait-il trois jours à attendre, et à guetter le moindre instant où il se sentirait étrange, où sa tête partirait dans un délire bizarre, et où il faudrait alors se cacher, pour ne pas que quelqu’un vois ça. Mieux valait que personne ne sache son problème, que rien ne lui arrive.
Pourtant il savait que ses trois jours seraient difficiles à supporter. Très durs à éviter. Impossible à sauter.
Trois petits jours. Où il allait devoir faire semblant de ne rien entendre, ni de voir, quand soudain un type habillé d’une toge grecque lui ressemblant beaucoup déboulerait pendant son cours, pour lui faire une leçon de philosophie. Ou bien quand ça serait n’importe quelle autre hallucination qui lui pourrirait la vie.
Ou pire. Ce qu’il redoutait le plus. Ce qu’il craignait tant.
Ce qui arriva, bien évidemment.
Cela commença, quand dans un couloir, il vit juste un élève qu’il ne connaissait pas. C’était anodin. Lui entrain de se diriger vers la salle des professeurs, et face à lui, cet élève sans particularité.
Ils se passèrent devant sans s’effleurer, sans se parler, ni même se regarder. Juste une question d’observation, qui bien vite pris fin.
Et puis, peu après dans la journée, ce même élève, suivi d’un autre. Cette fois ils sont deux. Ce n’est qu’une coïncidence, le monde est petit, le lycée aussi. Une coïncidence. Mais le cerveau de Coffee lui dit l’inverse. Quelque chose dans sa tête lui dit que ce n’est pas un hasard. Soudain, il a l’impression d’être suivi. Il voit son reflet dans les vitres, et à l’impression de croiser les mêmes personnes.
Il sors du lycée. En ville. Mais cette sensation le poursuit.
Il va s’endormir, en tentant de se calmer. Il ne sait que trop bien ce que c’est, et se dit mentalement « ne pas céder. Deux jours. »
Le lendemain arrive. Toujours trop vite, et peut-être heureusement, le temps s’écoulera suffisamment rapidement pour que dans deux jours, la pharmacie l’accueille à bras ouvert. Et cette fois, il n’oubliera pas de demander au médecin une ordonnance suffisante pour ne plus à revenir le voir dans des situations aussi urgentes.
A moins que le médecin ait fait exprès, d’oublier de lui donner une ordonnance lui permettant de s’en sortir sans problème ?
Effacer cette petite voix. Fermer les yeux. Les rouvrir lors du son du réveil. Etait-ce bien le réveil qu’il avait mis la veille  et les jours d’avant ? Il lui semble différent. Il a l’impression de se sentir écouté aussi. Et ne prononce pas un mot jusqu’à l’arrivé en classe, ne cessant pas de se répéter inlassablement : « Deux jours », pour s’accrocher et ne penser à rien.
Mais une voix rit dans sa tête. Ne cesse, tel le démon, de murmurer des propos auquel il commence à croire. Et cet élève. Il l’a déjà vu hier, dans le couloir. Toujours le même. Un complot ? Quelqu’un lui veut du mal. Quelqu’un veut l’atteindre. Peut-être parce qu’il détient quelque chose qu’il n’aurait pas du. Ou le gouvernement sait. Sait qu’il sait. Non il ne sait rien, plus que deux jours.
Ils savent qu’il sait, et comme c’est ainsi ils veulent l’atteindre.
L’éliminer Non. L’éliminer Deux jours. Deux jours. Deux jours.

Mais Coffee ne tiens plus. Il sait qu’il ne pourra pas finir la journée dans cet état. Soudain, il croit se rappeler de quelque chose. N’a-t-il pas caché un traitement de secours au cas où ? C’est ça une réserve.
Il s’accroche au moindre souvenir qui pourrait le ramener à la réalité. Il déteste cela. Se sentir poursuivi par la maladie. Se devant de rester sans cesse sur ses gardes. Il en a même oublié d’être désagréable avec les classes qu’il a eut.
Plus rien ne compte d’autre que de garder le contrôle. Pourtant, la voix continue de le tirailler. Tant et si bien, qu’il court sur le parking.
C’est ça. Rejoindre sa voiture. Deux jours. L’éliminer. Non. Deux jours.
Ne pas y penser et rester sur terre. Mal de crâne. Qui est cet homme habillé en ninja qui l’observe. Les mêmes yeux que lui. Ou plutôt Le même regard. Encore une.
Deux jours. Un jour. Boum ?

Non. Il y a quelqu’un d’autre sur le parking. Non loin du ninja. Mais tout est flou.
Quelqu’un d’autre.
L’élève ? Non pas lui. Quelqu’un d’autre.
Mais qui ?
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