Je vais vous épargner le refrain banal du disque de ma naissance, on s’en balance le cocotier de cette partie de mon histoire, ce n’est pas comme si il c’était passé un truc de fou. Non c’était digne d’un film d’épouvante gore avec des effets spéciaux super naze. Le film de ma vie commence en Urkaine, ou j’ai agrandi une famille déjà composée de deux garçons, Lyov et Lev. Mes deux amours de grands frères. La seule chose importante à savoir sur mon enfance c’est que j’ai assistée au suicide de ma mère quand j’avais 4 ans. Pourquoi a-t-elle fait ça ? C’est la question à 10 000 dollars dont personne n’est en mesure de donner une réelle réponse. A part ça j’ai eu une enfance heureuse, mon père Stanislas s’est donné corps et âme pour nous donner une vie tranquille, il été l’émissaire d’une famille de Bakeneko. Ah oui petite note importante, je suis issue d’une famille de druide qui a des racines plus importantes qu’un chêne centenaire, c’est à dire que nos ancêtres sont druides depuis la nuit des temps. Et les Bakeneko c’est comme les loups garous, sauf que dans ce cas-là ce sont des félins !
Avoir deux grands frères m’a été très bénéfique, étant donné qu’ils étaient déjà connus dans mon école, personne ne se permettait de venir me faire du mal. Et ils m’ont appris à me battre et me défendre comme ça je ne devrais pas toujours me reposer sur leur force. Très rapidement notre père nous a enseigné tous ce qu’il savait sur les druides, il nous a entrainés à être les meilleurs, comme nos ancêtres. Mais ces petites leçons n’étaient pas au goût de tout le monde, notamment le plus vieux de mes frère Lyov. Je ne sais pas si c’est à cause de sa crise d’adolescence mais il été souvent en conflit avec mon père, ne comprenant pas pourquoi on devait jurer fidélité et protection à une famille de métamorphe, Lyov voyait ça comme un sorte d’esclavage. Durant leur affrontement, Lev m’a toujours éloignée pour éviter que j’entende tous ce qu’ils se disaient, il me racontait des tas d’histoires et de légendes avec des druides. Il fait ça depuis le jour où j’ai essayé de me mettre entre Lyov et mon père qui se hurlait dessus, j’ai finis par être propulsé contre le mur et pour la première fois de ma vie j’ai vu Lev se mettre dans une colère noire.
Quelques fois, Stanislas nous emmenait chez la famille qu’il protégé, les Sharkov. Ils étaient très gentils, je me souviens surtout de la grande fille, elle été forte et belle, toujours attentionnée à mon égard et en plus c’était la copine de Lev. Mon père m’avait appris qu’une partie de la famille était partie aux Etats-Unis et qu’un jour je devrais surement me rendre la bas pour les retrouver et les protéger. A cette époque, je n’avais pas conscience de la tâche d’un druide émissaire, j’avais juste envie de m’amuser et de rendre jalouse mes copines avec mes super potions digne d’Harry Potter (Serverus m’aurait adorée comme élève dans ses cours de potions
). Cependant ma vie allait prendre un tout autre virage, j’avais 11 ans quand mon père et Lyov eurent leur plus grosse dispute. Mon frère venait d’avoir 21 ans (la majorité absolue dans tous pays) et il avait décidé de partir finir ses études aux Etats-Unis, il avait déjà dégoté une bourse et un petit logement sur son campus, et tout ça dans le dos de mon père. Ce dernier été furieux de voir que son fils ne comptait pas prendre la relève auprès de la famille Sharkov, mais voyant qu’il ne pouvait rien faire pour le retenir, il le laissa partir en le bannissant de notre famille. Avec Lev nous avons tout fait pour que notre père change d’avis, mais c’était une bataille perdue d’avance. Nous avons donc accompagné notre frère pour son départ, le cœur déchiré de le voir s’éloigner. Au fond de moi j’avais peur de ne plus jamais le revoir, les mots de mon père résonnais encore dans ma tête quand Lyov se pencha devant moi
« Je ne t’abandonne pas, je te promets qu’on se verra bientôt ! » et avec cette dernière phrase, je le vis quitter le pays.
Les mois qui suivirent sont départs furent douloureux. Stanislas avait enlevé tout ce qui se rapportait à Liov, et le pire c’est qu’il refusait qu’on en parle, pour lui il n’existait plus. Heureusement Lev était là pour me soutenir. Un an après cet incident, j’ai commencée à faire ma crise d’adolescence, je n’étais plus la petite fille modèle, j’étais un peu plus dévergondé et j’adorais ça. Pendant 3 ans j’ai fait tout ce que j’avais envie de faire, transgressant les règles de mon père, il n’avait plus aucune autorité. La seule personne à savoir me faire entendre raison été Lev, il avait toujours su s’y prendre avec moi. Le seconde virage que pris ma vie fut plus tragique, j’avais 15 ans et Lev 22 quand notre père s’est fait massacré sous nos yeux. Les agresseurs nous ont obligés à regarder, toute cette haine, ces cris, ces bruits ont été gravés dans ma mémoire et jamais je ne pourrais oublier ce qu’il s’est passé ce jour-là. Ils ont ensuite saccagé toute notre maison avant de repartir, laissant le corps de mon père gisant sur le sol. Jamais je n’avais hurlé et pleuré avec tant de force, jamais je n’avais ressentis une telle douleur, vue un telle horreur. Comme si notre malheur n’était pas suffisamment affreux, il a fallu que les services sociaux nous séparent, mon frère dans un établissement pour jeune adulte et moi dans un pensionnat le temps de me trouver une famille d’accueil. Autant vous dire que le soir même, nous nous sommes enfuis, on s’est retrouvé devant notre maison, nous avons pris ce que nous avions besoin pour quitter le pays, évidemment ça n’a pas été facile et nous avons été en cavale pendant presque 1 an. On a du voler pour se nourrir et s’habiller, on a squatté des maisons et appartement, enfin on a vécu à la sauvageonne. Et quand les recherches se sont enfin atténuées, nous avons pris un avion direction les Etats-Unis pour rejoindre Lyov.
Evidemment les retrouvailles ont été un peu chaotiques. Nous avons dû expliquer à notre frère ce qu’il s’était passé, et il avait tout remis en ordre en passant quelques coups de fils. Ça fait maintenant deux ans que je vis sur le sol Américain, et plus précisément New York. Mes deux frères travaillent et moi j’ai repris les études, nous vivons tous les trois dans un joli appartement. L’entente entre mes deux frères n’est pas de tout repos, mais ils font un effort pour moi. Malgrè cette vie paisible, je n’arrête pas d’avoir une vision, celle d’une jeune métamorphe, une Bakeneko qui m’appelle. J’ai mis du temps avant d’en parler à mes frères, la peur que Lyov s’énerve. Mais ils m’ont fait savoir que vu les liens de notre famille avec celle des sharkov, il été surement temps qu’on essaye de retrouver les membres vivants ce cette famille sur ce continent. Me voilà donc propulsée dans une nouvelle maison, à Beacon Hills, à l’âge de 19 ans prête à faire la rentrée des classes avec un peu de retard.