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 Les écrits de Lukas - A lire absolument !! :)

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Lukas G. Rendès
Lukas G. Rendès



Messages : 59
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Les écrits de Lukas - A lire absolument !! :) Empty
MessageSujet: Les écrits de Lukas - A lire absolument !! :)   Les écrits de Lukas - A lire absolument !! :) EmptyMar 25 Nov - 21:30

Oyez Oyez !

Vous trouverez ci dessous quelques textes extrait de roman écrit en entier, ou tout simplement quelques morceaux de roman. Alors si vous avez la patience de me lire et de me donner votre avis... Les écrits de Lukas - A lire absolument !! :) 1648361161

Je commence par un texte plutôt fort, alors courage pour les aventuriers !

Lukas.

"*** L'enfer ***

Un jour comme celui-ci ne se reproduit pas dans votre vie. Il en profite donc pour s’imposer, s’ancrer en vous comme une liane s’attache autour d’un tronc pour en puiser sa force et sa hauteur. Il profite de vous, de vos émotions et s’en délecte. Ce jour là avait été comme un poison qui se glissait avec une lenteur incroyable le long de ma colonne vertébrale à la recherche de mon âme. Plus il avançait, plus j’en avais des frissons. C’est à se demander si le temps avançait réellement ou bien s’il restait figé sur une seconde en particulier.

Je ne supportais pas l’idée qu’il savoure chacun de mes tremblements, de mes peurs et qu’il m’envahisse toute entière sans même en avoir eu l’autorisation. Il me possédait et l’appréciait. Tout comme le faisait la bande de vampire autour de moi. Ces êtres immondes et trop sûr d’eux.

Je me débâtais, voulais hurler mais aucun son ne provenait de ma gorge, un simple gémissement tel un chiot sortait de ma bouche sèche. Je devais boire, il me fallait de l’eau.

Le souvenir de ma capture me donnait la rage aux ventres. Je voyais tout ces visages autours de moi satisfait et jouissif devant cette scène. Exactement les mêmes expressions que je retrouvais sur les visages de ces gens trop bien habillé et assis dans cette salle, me regardant.

Mes poignets étaient attachés solidement à des chaines métalliques, elle-même accrochés au plafond de ce tribunal. Mes pieds étaient immobilisés de la même façon. Je ne pouvais pas bouger. J’étais face à tous et positionné sur une sorte de grille en métal qui s’enfonçait dans la peau de mes pieds nus, où je pouvais voir des ossements loin en dessous. Je relevais la tête à la recherche d’un visage sur qui je pourrais accrocher ma haine lorsque l’on me fera subir mon châtiment pour avoir tué de mes mains le frère du Roi.

Mes ailes étaient déployées, grande et belle. Leurs blancheurs illuminaient la salle. J’avais essayée de me débattre mais impossible. Ils avaient pris le soin de transpercer plusieurs parties de celle-ci, si bien qu’à chaque battement que je tentais, je suffoquais de douleur.

Un regard différent des autres attira mon attention lorsqu’il se posa sur mon visage. Il me fixait d’un air ennuyé et froid. Je le lui rendis, froid mais avec une prière de secours. Il n’en fit rien. L'instant d'après il semblait ne plus être présent. Je baissais la tête, fermant les yeux et me repassant son image comme pour m'aider à lutter contre les ténèbres qui menaçait d'envahir mon cœur.

Soudain tout commença, une morsure après l'autre. Je ne pu retenir le cris qui s'échappa de ma gorge, tant par la surprise que par la douleur. Il me semblait que ma tête éclatait, ma vue se troublait de larme incontrôlable, mon corps frissonnais, se tendait, protestait.

L'horreur étincelait dans mon regard à mesure qu'il œuvrait à leur funeste dessin. Je voulais tuer chaque être m'entourant, mais je me contentais de les haïr tous autant qu'ils étaient. Des vampires assoiffés de sang et de douleur. J'avais mal, oh si mal ! Je sentais mon sang projeté dans chaque parcelle de mon corps, mon cœur battant sur un rythme effréné. C'est là que l'envie de me battre m'abandonna, le son rauque de ma gorge s'apaisa, je voulais mourir. Je n'arrivais plus à distinguer l'enfer du paradis dans ce que j'avais pu vivre. Je n'avais pas d'ami, pas de famille, plus personne sur qui compter. J'étais seule. Mon corps trembla avant de s'écrouler sur la grille métallique. Sa fraicheur me fit du bien. Je voulais rester ici, sans bouger, m'endormir pour me laisser mourir au milieu de cette foule.

Les bourreaux ne semblaient pas d'accord avec mon choix. Ils m'attrapèrent pour me soulever du sol, avec violence et me secouèrent pour me ramener à la réalité. Je chuchotais d'abord pour moi même :

- Laissez moi me débattre, venez pas me secourir, venez plutôt m'abattre...!

Ces mots là étaient pour mon peuple, les Anges, qui n'étaient pas venu, indifférent à mon sort. Une caméra se positionna devant moi, filmant mes blessures, mes lèvres lorsqu'elles délivrèrent leur message, mes yeux pleins de souffrance... Tout ça était retranscrit pour l'ensemble des habitants sur écran géant.

***

Une heure après, des gardes me trainèrent sur le sol mouillé pour me jeter dans une cellule. Le spectacle était enfin terminé, chacun avait pu se délecter de ma douleur et de mon humiliation. Je me laissais guider, je n'avais plus la force de lutter.

Je voulais simplement dormir, m'étendre sur le sol et me laisser mourir...

Le sol me parut plus dur encore lorsque ma tête le toucha. La porte de la cellule claqua férocement et je ne pu m'empêcher de gémir tant ma tête me faisait souffrir. Ils rigolèrent, amusés de tout ce qui c'était produit, amusé de cette distraction et disparurent dans le noir sans un mot pour moi. Je les entendais continuer leur conversation tandis que leur pas les éloignais de ma cellule. Sans réfléchir plus longtemps, je me trainais là où personne ne me verrais. La face avant de mon corps appuyé sur le mur froid, protégeant mon dos d’une simple étoffe mouillé. Je voulais me passer de l'eau sur le corps pour l'apaiser et nettoyer mes plais. Il y en avait un peu partout sur le sol mais qui sait quels infections cela pourrait m'apporter ? Alors je trempais simplement ma main tremblante dans la flaque qui me parut être la plus clair puis la portais à mon cou pour l'en imprégner. Ca me fit du bien. La chaleur s'apaisa un très court instant. Puis ce fut au tour de mon front. Je le collais contre les pierres froides dans l'espoir de me sentir mieux.

Ce jour là fut une journée inoubliable, le jour de mon procès, il me marqua à vie. Je n'avais pas vraiment eu de chance, simplement de l'arrogance envers des êtres que je ne connaissais pas. La prochaine fois j'y réfléchirais à deux fois.

Je sentis de nouveau la chaleur m'envahir tout entière. Elle m'appelait, me câlinais. Mes mains encore accroché à la paroi de pierre lâchèrent peu à peu prise, lentement le sol se rapprochais. C'est blottis sur moi même, sur une couche de paille, que je trouvais le sommeil.

***

Deux semaines plus tard rien n'avait changé. J'avais pris l'habitude de ne plus voir le soleil. J'avais beau le chercher au milieu de cette nuit artificiel, rien n'y faisait. Il ne viendrait pas.

Blottit dans un coin de ma cellule j’entrepris de bouger, mes articulations étaient douloureuses d’avoir gardée cette position pendant une journée entière mais je ne me laissais plus le choix, il fallait que je bouge. Le sol était aussi humide que l’air qui flottait autour de moi dans cette prison d’un gris sombre et délavé. De la moisissure se trouvait entre les pierres qui semblaient ancienne, comme si elles avaient toujours été là et qu’il s’agissait d’une bâtisse digne du moyen âge. Le nombre de gravure au mur et la différence d’écriture, les langues étrangères que je pouvais lire ne me faisait pas penser qu’elle était récente, bien au contraire, elle devait avoir plusieurs siècles voir des milliers d’années. La pensée me tracassais, me faisait tourner la tête et perdre le contrôle de mon corps déjà faible et abandonné par la vie, je m’écroulais sur le sol sans avoir pu relever plus que mon buste. La chute fut moins rude. Je levais les yeux sur les barreaux fait d’une matière ressemblant au fer mais ça n’en était pas, je ne l’a reconnaissais pas. Je n'étais pas une spécialiste des prisons, loin de là, mais je savais reconnaitre les matières puisque j'avais plus ou moins grandit dans une décharge. Façon de parler bien sur...

Rampant sur le sol et le griffant de mes ongles, je me trainais comme je le pouvais vers la lumière qu’offrait la petite fenêtre au fond du long couloir noir que l’on apercevait de ma cellule. Je n’avais rien vue d’aussi beau depuis maintenant… Oh je ne sais même plus combien de temps je traine ici… Le temps m'avait parut être une éternité. Je ne faisais rien de mes journées. Simplement de temps en temps on m'apportait du pain sec et de l'eau, il voulait me préserver de la mort.

- Bande d'arrogant ! Lâchais-je dans le noir de mon tombeau.

Mes yeux étaient habitués à la pénombre, ils restaient mis clos par le manque d’énergie mais au aguets, prêt à m’avertir d’un danger. Mes doigts encore gelé par l’humidité s’agrippèrent avec force aux barreaux dans l’espoir de réussir à soulever le poids mort que représentait l’ensemble de mon corps. Je luttais, soufflais et grimaçais de l’effort que je faisais, manquant à plusieurs reprise de tout lâcher. Mais je n’abandonnais pas, m’agrippait et exaltait lors de ma réussite. Mes pieds peinaient à se remettre droit, à utiliser de nouveau le sol comme il le devait. J’avais mal, mes muscles fondu hurlaient à l’intérieur de mon être, me dictant de choisir le plus facile et d’abandonner. Ils souffraient du manque de nourriture autant que mon estomac, mais lui, il avait finit par faire le mort. Ne demandant plus rien, il restait silencieux, il savait qu’il n’aurait pas suffisamment pour se satisfaire pleinement. Je sentais la vie s’échapper de moi, je sentais approcher les ténèbres, pourtant, je continuais d’y croire.

Je voulais survivre.

Les plaies de mon dos avaient finis par se refermer en deux grosses et longues croutes salis par le sang qui avait coulé le long de ma peau jusqu'aux jambes et avait finis par sécher, formant un dessin funeste et triste influencé par la douleur de mon âme. Les entailles étaient tout de même visibles, des traces de morsure les entouraient. Mes poignets et mes chevilles étaient encore dans un sale état, les chaines m’avaient rongés la peau jusqu’au sang. Des larmes, séchées, trainaient encore sur mon visage, collant mes cheveux et la poussière. Celle là datait de la veille, lorsque je m'étais laissé allé à contempler la mort. Je n’avais pas pris la peine de les cacher, la douleur qu’ils m’avaient infligée était trop atroce, c’était inhumain. Mais ils étaient ça, ils n’étaient pas humains, c’étaient des hommes en apparence mais avec des dents longues et pointues, c’étaient des vampires.

Mais étais-je simplement mieux qu'eux ?

Je ne connaissais pas les membres de mon espèce, je ne savais pas quel pouvait être leurs peines et leurs crimes. Et si je m'étais simplement retrouvé entre deux mondes ? Entre deux espèces qui se haïssait au point de n'accorder aucun pardon ?

De mon passé il ne me restait que très peu de choses. Des souvenirs de mon ami et mentor Adenor, une plume de mes propres ailes... A chaque voyage j'abandonnais ce que j'avais pour recommencer ailleurs. Le matériel n'était pas important lorsque vous devez fuir sans cesse. J'avais de nombreuses fois adressée des prières avant de m'endormir. Je souhaitais connaitre un monde différent, je souhaitais connaitre le bonheur de pouvoir se poser quelques part sans être immédiatement obligé de fuir, de se battre ou bien de simplement survivre. J'avais souhaitée cette paix. Et à présent que je l'obtenais, je n'en voulais plus. La terre m'appelait, mes pieds devaient encore la fouler et l'apprécier. Je refusais de rester ma vie entière dans cette cellule, à la merci d'eux."
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